Nous ne sommes pas parfaits, mais nous cherchons toujours à faire mieux.
Depuis 5 ans, nous construisons chaque jour des solutions pour redonner à chaque Français le pouvoir sur son argent. La route est encore longue, ce n’est que le début.
Mais nous avons choisi le camp de celles et ceux qui agissent, transforment et ouvrent de nouvelles voies, plutôt que d’attendre une perfection utopiste qui pousse à l’inaction.
Rester passif, commenter, s’opposer sans proposer ne sera jamais notre philosophie, ni celle de nos membres.
Pour cela, de nombreux chantiers sont en cours chez Green-Got. Nous tenons nos membres au courant de toutes nos avancées, en toute transparence et en temps réel.
Nous ne sommes pas une banque
Green-Got n’est pas une banque, c’est-à-dire un Établissement de Crédit : un établissement bancaire qui peut octroyer des crédits via la création monétaire. Devenir un tel établissement demande plusieurs dizaines de millions d’euros immobilisés en fonds propres, ce que nous n’avions pas il y a 5 ans, n’étant ni héritiers, ni en lien avec de grands fonds.
Nous avons commencé Agent Prestataire de paiement et Courtier, comme toutes les fintechs de notre secteur. En janvier 2024, nous avons déposé notre dossier auprès de la Banque de France pour devenir Établissement de Paiement.
Cet agrément nécessite une longue procédure en France auprès de l’ACPR (Banque de France). Nous tenons à être régulés en France.
Créer nos propres fonds (en cours)
Les fonds qui composent actuellement les portefeuilles d’investissement des assurances-vie Green-Got sont des fonds créés par des sociétés de gestion. Nous analysons ces fonds pour évaluer leur conformité avec notre cahier des charges financier et extra-financier : exclusion de l’expansion des énergies fossiles (listes GOGEL et GCEL de l’ONG Urgewald), mesure de leur impact CO₂e (données fournies par Carbon4 Finance) et rentabilité financière, afin de permettre à tous nos membres de faire grandir leur épargne.
Nous sélectionnons uniquement les meilleurs fonds du marché d’un point de vue impact.
La seconde étape est de créer nos propres fonds, afin de ne plus seulement sélectionner le mieux dans ce qui existe, mais de proposer encore mieux. Créer un fonds en partenariat avec une société de gestion n’est possible qu’à partir de 30 millions d’euros collectés. Nous avons dépassé ce seuil en un temps record, 6 mois après le lancement de notre assurance-vie.
Aujourd’hui, nous travaillons donc à créer 2 fonds d’investissement Green-Got, respectant notre méthodologie qui est une des plus strictes du marché, établie avec notre Conseil scientifique.
Cette méthodologie est disponible ici en toute transparence et a été envoyée à l’ONG Reclaim Finance afin de collecter leurs retours et de valider la direction.
Financer l’économie primaire
Nous avons investi à date (mai 2025) 56 millions d’euros dans les entreprises de la transition écologique.
De cette poche :
Nous finançons déjà directement des entreprises engagées dans la transition écologique en participant à des émissions de nouvelle dette via des Green Bonds.
C’est ce qu’on appelle le marché primaire.
Ce financement passe notamment par nos différentes campagnes de produits structurés, grâce auxquelles nous avons collecté plus de 9 millions d’euros en seulement 5 mois (chiffres arrêtés fin mai 2025) et avons pour objectif de collecter, via ce biais, 50 millions dans les prochains mois.
Dans ce cadre, une part importante des montants investis par nos membres sert à financer directement des entreprises qui agissent concrètement pour la transition, dans des secteurs clés comme l’énergie, le transport, l’agriculture ou les infrastructures.
Ces financements permettent, très concrètement, de payer des salaires, d’acheter des équipements ou de lancer de nouveaux projets.
Par ailleurs, l’investissement dans des entreprises non cotées en bourse (Private Equity) est historiquement réservé aux clients fortunés. Mais chez Green-Got, nous rendons ce type d’investissement déjà accessible à nos membres, à travers des fonds de Private Equity intégrés à notre assurance-vie GG Planet.
Notre ambition : multiplier ces opportunités dans les années à venir, et rendre l’investissement direct dans l’économie réelle encore plus accessible à toutes et tous, tout en l’encadrant, car il comporte plus de risques et un montant d’épargne à bloquer, qui n’est pas accessible à tous.
Le reste de cette poche (environ 45 millions d’euros) est investi sur les marchés financiers, dits marchés secondaires, via des achats d’actions ou d’obligations d’une entreprise. Dans ce cas, un investisseur achète des parts d’une entreprise et espère en tirer un bénéfice, soit lorsque l’entreprise verse un dividende, soit lorsque la valeur de ses parts augmente et qu’il les revend. Ici, l’argent investi ne se retrouve pas directement sur le compte en banque d’une entreprise, mais il est tout de même fondamental pour la santé économique de cette entreprise et son futur :
- L’achat d’actions d’une entreprise permet une prise de contrôle des droits de vote, et donc d’obtenir une influence sur les décisions stratégiques de l’entreprise. C’est donc indispensable pour faire changer les grandes entreprises polluantes.
- C’est la valeur d’une action qui est utilisée comme base de référence pour toute nouvelle émission primaire. Ainsi, si le cours de bourse d’une entreprise est élevé, il sera beaucoup plus facile pour elle d’obtenir de nouveaux financements, et surtout dans de meilleures conditions. Inversement, un cours de bourse bas rendra la situation très compliquée pour elle.
- Le marché secondaire permet de donner de la liquidité aux actionnaires. Lorsqu’un investisseur décide d’investir dans une entreprise, il ne le fera que s’il estime la liquidité suffisamment bonne et qu’il pourra donc récupérer son argent quand il en aura besoin.
Les marchés primaires et secondaires fonctionnent donc de pair. Les marchés secondaires ont besoin des marchés primaires pour exister, mais sans marché secondaire, les marchés primaires souffriraient de graves problèmes de fonctionnement.
C’est exactement la même chose dans le marché automobile : un modèle de voiture qui se vend bien et à bon prix en occasion attirera beaucoup plus d’acheteurs neufs, car ils auront la certitude de pouvoir le revendre à un bon prix.
Par ailleurs, investir sur le marché secondaire permet de garantir à tous les épargnants la liquidité : leur argent n’est pas bloqué, ce qui est une condition essentielle pour la majorité d’entre eux. Souhaitant inclure tout le monde dans la transition, nous proposerons toujours des produits d’épargne et d’investissement qui ne nécessitent pas de bloquer votre capital.
Proposer des prêts et crédit immobilier (en cours)
Il est normalement nécessaire d'obtenir le statut d'Etablissement de Crédit pour offrir des crédits immobiliers. Il est également possible de le faire via des partenariats.
On vous en parle dans cet article : Emprunter avec Green-Got.
Proposer des livrets
Aujourd’hui, ni le Livret A ni le LDDS ne permettent de flécher l’épargne des Français vers des projets véritablement verts.
Leur utilisation est encadrée par l’État, et une grande partie des montants collectés finance indirectement des projets polluants ou sans lien avec la transition écologique. Par exemple, le Livret A contribue à des projets gouvernementaux sans aucun critère environnemental, tandis que le LDDS, censé être « développement durable », n’a en réalité aucun critère vert réellement imposé. Aucune transparence n’est exigée sur les investissements réalisés avec votre argent.
C’est pour cela que, depuis plus d’un an, nous travaillons à la création d’un livret où l’argent sera réellement fléché vers la transition écologique, en excluant les énergies fossiles et en finançant directement des projets utiles au climat et à la biodiversité. Un livret qui sera transparent, exigeant, rentable et accessible à toutes et tous. Nous avons déjà franchi plusieurs étapes techniques et réglementaires, et nous mettons tout en œuvre pour proposer bientôt une alternative concrète, simple et à la hauteur de l’urgence.
Changer les plus grandes entreprises polluantes de l’intérieur
Aujourd’hui, Green-Got exclut strictement tout investissement dans les entreprises impliquées dans l’expansion des énergies fossiles. Mais demain, nous aimerions y investir — pour mieux les transformer : en achetant une part significative d’entreprises cotées du secteur, afin d’exiger, en tant qu’actionnaires de poids, une révision ambitieuse de leur feuille de route vers la neutralité carbone.
Cette stratégie, appelée “actionnariat actif”, consiste à retourner les armes du système contre lui-même : utiliser le pouvoir de l’actionnaire pour imposer des changements profonds de l’intérieur.
Elle ne sera possible que si nous collectons des montants bien plus élevés. Nous visons cette approche pour 2027, une fois le seuil du milliard d’euros sous gestion dépassé.
Dès aujourd’hui, nous engageons les sociétés de gestion avec qui nous travaillons pour faire évoluer leurs politiques concernant l’expansion des énergies fossiles : nous demandons - et avons obtenu - le retrait d’entreprises impliquées dans l’expansion fossile, condition sine qua non de l’intégration à nos portefeuilles.
Pour aller plus loin dans la lecture : ↘️ Notre conseil scientifique