Chez Green-Got, ce qui compte, c’est de fermer le robinet du financement des énergies fossiles et de rediriger notre (et votre) argent vers la transition écologique et énergétique.
Notre cahier des charges financier
Choisir de rediriger les flux financiers vers la transition écologique et énergétique, ce n’est pas renoncer aux grands principes de l’investissement. Green-Got cherche le meilleur équilibre entre risque, liquidité et rendement pour votre contrat d’assurance-vie GG Planet.
1️⃣ La gestion des risques et la diversification
Pour limiter les risques, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En finance, c’est d’autant plus vrai !
Investir dans des projets et des entreprises différentes permet de limiter les risques de perte. Les fonds sélectionnés ont une répartition sectorielle, géographique et différentes classes d’actifs (actions, obligations, fonds immobiliers, private equity) pour une bonne diversification.
2️⃣ La liquidité
L’argent placé est récupérable entre 2 et 5 jours ouvrés en cas de besoin. Le délai varie en fonction de l’heure de l’opération effectuée en ligne : avant ou après 16 heures.
3️⃣ Le rendement
C’est la cerise sur le gâteau : nous sélectionnons les fonds avec le meilleur ratio de rendement et de risque.
Nous cherchons un rendement stable et durable qui vous permettra de vous protéger contre l'inflation et de faire fructifier votre investissement, sans pour autant mettre en danger notre avenir commun.
Nous utilisons des outils d’analyse et de suivi de nos fonds sélectionnés afin d’estimer la volatilité d’un actif, calculer des ratios de Sharpe, etc.
Le ratio de Sharpe est une mesure utilisée en finance pour évaluer le rendement d'un investissement par rapport à son risque.
Bon à savoir : si vous souhaitez gagner une fortune en une nuit, sans aucune considération pour le climat et la biodiversité, nos produits ne sont probablement pas ceux qu’il vous faut (PS : vous ne trouverez pas non plus ailleurs un produit comme ça).
Notre cahier des charges extra-financier
Pour s’assurer de bien faire, il faut garantir que les rendements financiers ne primeront pas sur l’impact environnemental. Le cahier des charges extra-financier a été pensé pour atteindre cet objectif.
1️⃣ Label et classification SFDR
Nous conservons uniquement les fonds Art. 9 et 8 du SFDR, les Art. 6 sont exclus.
Nous regardons en priorité les fonds labellisés Greenfin, puis Finansol et Towards Sustainability. Plusieurs de nos fonds sont labellisés ISR, le plus connu des labels de la finance responsable. C’est aussi l’un des plus permissifs, c’est pourquoi nous ne le prenons pas en compte.
À noter, une refonte du label ISR a été réalisée par le gouvernement. Cette modification permet d’exclure les entreprises actives dans l’expansion pétrolière et gazière des actifs pouvant être financés par les fonds labellisés (par exemple : TotalEnergies). Cette refonte sera appliquée dans les mois à venir.
2️⃣ Le secteur d’activité des principales positions des fonds
L’objectif de l’assurance-vie GG Planet est de soutenir la transition écologique et énergétique. Nous analysons donc le secteur d’activité des positions de chaque fonds et vérifions si celles-ci sont pertinentes par rapport à nos 8 piliers de la transition. Ces activités concernent le secteur des énergies, des bâtiments, des transports, l’industrie, l’agriculture, etc. Ces secteurs sont importants et ont un impact significatif sur la transition écologique et énergétique et rentrent notamment dans les 17 objectifs de développement durable (ODD).
Nous excluons les activités qui portent un préjudice significatif à l’un de ces 8 piliers de la transition, comme le soutien à l’expansion des énergies fossiles.
3️⃣ L’exposition aux énergies fossiles
Membre de la Fossil Free Alliance, nous avons pour objectif de contribuer à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre en évitant l’émission d’au moins 3 millions de tonnes de CO₂e d’ici à 2028. Cela passe par une politique d’exclusion ambitieuse des énergies fossiles. Les fonds peuvent être sélectionnés si leur exposition aux énergies respecte les seuils suivants :
- 0 % pour l’extraction de charbon, les sables bitumineux, les gaz et pétroles de schistes et l’exploration en Arctique.
- 0 % sur les entreprises avec des projets d’expansion sur le charbon thermique et l’upstream.
- 0.5 % sur la part brune et 5.5 % sur la part fossile*.
Pour en savoir plus, lire nos politiques charbon et pétrole & gaz.
*Nous conservons un seuil situé entre 0.5% et 5,5% au niveau du portefeuille sur les énergies fossiles notamment, car des entreprises de production d’électricité à majorité renouvelable ou bas-carbone détiennent encore une part de fossile dont ils prévoient de sortir dans les prochaines années. C’est pour soutenir la transition de ce type d’entreprises que nous n’appliquons pas une exclusion stricte.
4️⃣ La trajectoire climat du fonds
Les fonds sélectionnés sont compatibles avec une trajectoire de +2°C de réchauffement d’ici la fin du siècle. Dans certains cas, nous nous accordons le droit de sélectionner un fonds avec une intensité carbone et une trajectoire climat plus élevée que la moyenne, si ses activités permettent une décarbonation via les émissions évitées (scope 4).
Le tout, à condition que le seuil du portefeuille global ne dépasse pas les +2°C.
Focus : Scope 4 et émissions évitées
Green-Got prend en compte le scope 4 dans la sélection des fonds. Il permet d’être plus ambitieux et juste dans la sélection des entreprises qui œuvrent à la transition.
Pour comprendre l’importance des émissions évitées du Scope 4, comparons les émissions de CO₂e évitées en fonction de 2 secteurs d’activité : - Entreprise A : une entreprise des énergies fossiles ; - Entreprise B : une entreprise de rénovation de bâtiments.
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C’est quoi un Scope ?
Pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise présente dans un fonds, on utilise le bilan carbone. Le bilan carbone répertorie l’ensemble des émissions liées à son activité et les exprime en tonnes de CO2 équivalent (CO2e).
Elles sont souvent réparties en 3 catégories nommées Scope (en français “périmètre”) en fonction de la nature des émissions.
Les plus connus : Scope 1, 2 et 3.
Le bilan carbone se décompose en plusieurs scopes :
→ Le scope 1 correspond aux émissions directes de l’entreprise (combustion d’énergies fossiles par exemple).
→ Le scope 2 correspond aux émissions indirectes et liées à l’énergie (l’achat d’électricité notamment).
→ Le scope 3 correspond aux autres émissions indirectes, en amont et en aval de la chaîne de création de valeur (achat de matières premières). Il existe un dernier scope moins connu, le scope 4, qui est pourtant essentiel.
Pourquoi le Scope 4 a-t-il quelque chose de spécial ?
→ Le scope 4 correspond aux réductions d'émissions en dehors du cycle de vie ou de la chaîne de valeur d'un produit. Ces réductions sont par exemple dues au remplacement d’un usage ou d’un produit par la mise en place d’un nouveau produit moins émetteur.
Certains produits ou services sont intensifs en carbone lors de leur production mais ils permettent aussi d’éviter une quantité importante d’émissions en changeant les usages.
C’est le cas des infrastructures ferroviaires. Sur le coup, ces produits nécessitent de l’acier et de lourds travaux, les entreprises productrices sont très émettrices. À long terme, ils permettent un report d’usage de l’aérien et du transport routier, et donc une diminution significative des gaz à effet de serre.
Les entreprises de ces secteurs sont très émettrices et pour autant, elles sont essentielles pour la transition écologique.
Pour aller plus loin dans la lecture : ↘️ Mesures d’impact et de performance ↘️ La méthode de sélection des fonds ↘️ Le rôle et l’utilisation des labels